Beaucoup d’entre vous m’ont souvent demandé comment suis-je arrivée en média ?
J’avoue que lorsque je raconte mon histoire, plusieurs semblent être fascinés et même Isaël Morin me proposait d’en faire une publication. Alors voici une première de plusieurs anecdotes.
Le cours de communication à l’université Laval, à la fin des années ‘80s, ne donnait que 60 crédits, l’équivalent d’une majeure. Pour obtenir mon baccalauréat ès arts, je suis allée faire 15 crédits en publicité (on ne pouvait pas en faire plus) et 15 autres crédits en anglais.
J’ai eu un grand intérêt pour le cours « comportement du consommateur ».
Le travail de session de ce cours consistait à inventer un produit ou un service, de trouver la cible et de le commercialiser. J’avais choisi de lancer des beignes à la farine de blé, car à l’époque le souci d’une alimentation saine prenait son essor et des produits faits à la farine de blé, et bien, ça n’existait tout simplement pas ! Pour la présentation de mon travail de session, j’avais fait les beignes de ma mère que j’avais partagés avec toute la classe… je ne sais pas si c’est mon travail ou la recette de ma mère que j’avais glissé dans mon document de présentation, mais j’ai eu une excellente note.
Quelques années après mes études, j’ai eu la chance de rencontrer une directrice média qui m’expliqua les tâches des trois (3) grandes divisions d’une agence : la création, le service à la clientèle et le média. Quand elle m’a dit que l’une des tâches des gens aux médias était d’analyser le comportement de la cible de l’annonceur pour choisir les meilleurs médias… j’ai tout de suite su que c’était ma destinée.
Ce doit être ce qui explique, en partie, la passion qui m’habite toujours quand je travaille ou je parle de média.