Je vous ai parlé de la fois que je suis tombée en amour avec le comportement du consommateur, car tombée en amour avec la pub, c’est quand j’étais plus petite. Je réserve ça pour une autre fois, car je voulais continuer sur mon temps à l’université.
J’avoue que les cours que j’avais pris en marketing étaient tous intéressants les uns autant que les autres. Lors de la session d’hiver, j’avais suivi le cours « Introduction à la publicité », j’ai dévoré ce cours. La matière était captivante surtout que le prof était plutôt proche du milieu des agences. Dans le cadre de ce cours, il fallait se trouver un client et lui monter une campagne publicitaire fictive, mais réaliste et réalisable !
Quelqu’un dans l’équipe avait déniché un journal : « La ville en Fête ». Un petit journal de quartier qui sortait quelques fois durant l’année et qui présentait les différentes activités à faire à Québec au moyen de contenus et de publicités.
L’objectif de cette campagne était de faire connaître ce journal à la population de la ville de Québec, pour en faire un journal à plus grand tirage. Le client souhaitait étendre son tirage à l’ensemble de la ville de Québec.
Chacune avait son rôle et je ne vous apprends rien si je vous dis que c’était moi qui m’occupais du volet média 😉. Le concept que nous avions développé était fort simple et reposait sur une seule phrase : « Samuel de Champlain découvre… la ville en Fête ». Et on le voyait tenir le journal.
Pour la présentation de notre campagne, nous savions qu’il fallait être original du début à la fin. C’est pourquoi nous avions eu l’idée d’ajouter un autre joueur à notre équipe. Qui de mieux que Samuel de Champlain pour présenter son propre journal !
Je me souviens d’être allée visiter les garde-robes du Grand Théâtre de Québec (WOW) pour voir qui pourraient nous aider à dénicher le costume au complet, la perruque, la moustache, le chapeau, les souliers, etc. Nous avions même trouvé un Français qui avait accepté de jouer le jeu. À tour de rôle, nous avions pris place aux côtés de Champlain pour présenter chacune des parties de la campagne publicitaire. J’avais présenté un plan média qui se composait d’affichage et de radio. L’internet « commercial » n’existait pas encore.
Le professeur de l’époque nous avait donné une excellente note et avait pris le temps d’écrire sur le document que le plan média était au top… mais quelle ne fut pas ma surprise de voir une campagne de Loto-Québec, à l’automne de la même année, avec qui d’autres sur les faces publicitaires aux abords des autoroutes ? Ben oui, Samuel de Champlain avec une légère modification de notre phrase : « Samuel de Champlain découvre Loto-Québec ». Cette campagne avait été également déclinée à Montréal avec Jacques Cartier. Je vous laisse deviner comment je me sentais…